Signes du Ciel à partir des reliques…

Quelques Signes ou Miracles attribués récemment à sainte Marie Madeleine

  • Guérison d’un cancer de l’estomac, Alain G. (Vaucluse), novembre 2015
  • Cancer de la peau, Antoine 85 ans – 19 aout 2017
  • Guérison d’un mal intérieur, Martine, 2017
  • Tumeur cutanée au cou, vieil homme anonyme, 2017

Signes ou Miracles attribués à Saint Sidoine

  • Rétablissement presque complet de la vue, Zachary King, ancien sataniste, juillet 2014
  • Brulure aux yeux, guérison, Catherine, novembre 2017
  • Double Guérison attribuée à St Sidoine – Eté 2017
  • Petit Miracle attribué à Saint Sidoine, mars 2018

Autre : Une relique de la main de Marie-Madeleine, chez les orthodoxes, dégage chaleur parfum et guérit de la tristesse :

Etudes scientifiques autour des reliques de Sainte Marie Madeleine (article de l’homme nouveau)

Pourquoi vénère-t-on les reliques ?

On pourrait objecter en effet que « c’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien » (Jn 6, 63) et, sans aller jusqu’à suivre les Réformés du XVIe siècle qui brûlèrent les reliques, prendre des distances avec nos ancêtres dans la foi qui faisaient de longues expéditions pour vénérer les reliques des saints, comme à Compostelle ou Rome, et nous élever directement vers Dieu qui est esprit… 

Mais il n’est pas sans risque de s’affranchir de la loi de l’Incarnation qui veut que ce soit « par les choses visibles que nous soyons ravis par les invisibles » (préface de Noël) : notre esprit a besoin de la médiation du corps pour atteindre les réalités invisibles. Nos anciens tenaient même à toucher les restes des saints pour obtenir les faveurs de Dieu. Or, comme l’observe saint Jean Damascène (749) « dans l’ancienne loi, quiconque avait touché un mort était regardé comme impur. Mais nos saints ne doivent pas être mis au nombre des morts » puisqu’ils jouissent de la vision de Dieu (De la foi orthodoxe 4, 16). Leur corps est pour le toucher un intermédiaire entre le Paradis et nous. 

Saint Thomas d’Aquin répond ainsi à la question du culte des reliques : « Si l’on aime quelqu’un, on vénère même ce qui reste de lui après sa mort (…), Nous devons donc avoir de la vénération pour les saints de Dieu, qui sont les membres du Christ; les fils et les amis de Dieu et nos intercesseurs auprès de lui. Nous devons, en souvenir d’eux, vénérer dignement tout ce qu’ils nous ont laissé, et principalement leurs corps (…) organes du Saint-Esprit, habitant et agissant en eux (…) C’est pourquoi Dieu lui-même glorifie comme il convient leurs reliques, par les miracles qu’Il opère en leur présence » (S. Th, III, 25, 6c).

Oui, Dieu aussi se sert de cet intermédiaire pour étendre son règne : « Par le corps des saints, les démons sont chassés, les maladies écartées, les infirmités guéries ; par eux, les aveugles voient, les lépreux sont purifiés, les tentations et tristesses dissipées » (saint Jean Damascène, ibidem).

Dans les oraisons de la messe, l’Église nous encourage à voir plus loin. Ainsi la collecte : « Augmentez en nous, Seigneur, la foi en la Résurrection, vous qui opérez des merveilles par les reliques de vos saints ; et faites que nous participions un jour à la gloire immortelle dont nous vénérons le gage dans leurs ossements » (trad. Dom Lefebvre).